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De l’utilisation des nouvelles technologies pour favoriser l’autonomie des seniors à domicile

Une équipe de chercheurs américains de l'Université d'Informatique de l'Indiana travaille actuellement à la mise au point d'outils technologiques et communicants (PDA, téléphones ou ordinateurs portables) qui devraient permettre, à terme, de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées tout en respectant leur intimité et leur vie privée.

Ce projet de 821.000 dollars (financé par la National Science Foundation) verra la mise en place d'un laboratoire « vivant » comprenant un groupe de volontaires sélectionnés dans une maison de retraite locale (la résidence Meadowood Apartments). Ils réagiront au quotidien aux différentes méthodes et applications mises au point par les scientifiques, ce qui permettra de les tester et de les améliorer au fur et à mesure.

Plus concrètement, cette expérience, baptisée « ubicomp », vise à intégrer un réseau de nouvelles technologies dans la vie quotidienne des personnes âgées permettant –principalement- de leur offrir un suivi médical électronique. Par exemple, les chercheurs pourraient surveiller le diabète d'un patient grâce à un assistant personnel (PDA) où seraient enregistrés tous ses repas.

Mais les chercheurs souhaitent cependant assurer et respecter la vie privée de leurs patients. C'est pourquoi ils travaillent à la mise au point de solutions qui permettent de détecter toute modification de l'état de santé de la personne âgée sans pour autant s'immiscer dans son intimité.

« Notre projet répond au défi majeur du respect de la vie privée tout en utilisant un ordinateur capable de veiller à la santé de son propriétaire, en créant un environnement préservé au sein d'une habitation (...) », précise Jean Camp, professeur et expert des questions relative à la vie privée et d'impact des technologies sur l'individu et la société. Et d'ajouter : « Nous veillerons au bien-être physique, mental et social des participants ».

D'où la mise en place de solutions dites « non invasives ». Par exemple, pour confirmer chaque matin que le patient s'est bien réveillé, il lui suffit de passer son doigt (pour la lecture de son empreinte digitale) sur un capteur avant de prendre son petit-déjeuner. Un capteur du même type pourrait aussi être installé sur une télécommande de télé pour mesurer le rythme cardiaque de son propriétaire.

« Un changement dans les habitudes du patient peut indiquer un problème. Si ce dernier nous est transmis suffisamment tôt, cela peut nous permettre de l'empêcher de se développer et de devenir un « gros problème » », souligne Lesa Lorenzen-Huber, professeur assistant travaillant sur ce projet. Et d'ajouter : « il peut s'agir d'un repas manqué, ou de siestes trop longues en journée qui pourraient indiquer la présence d'effets médicamenteux secondaires ou les signes précoces d'une dépression ».


Source : www.senioractu.com

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