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Aide à domicile : les qualités de l’ADIAM reconnues

Spécialisée dans l'accompagnement et les soins à domicile des personnes âgées et/ou handicapées, l'ADIAM est la première association parisienne de ce secteur à voir ses exigences de qualité reconnues par la norme NF "Services aux personnes à domicile".

Si le diplôme de certification, décerné par l'AFAQ-AFNOR, doit lui être officiellement remis, jeudi 15 février, dans les salons de l'Hôtel de Ville, l'ADIAM en est déjà titulaire depuis le 14 décembre dernier.

Cette reconnaissance vient couronner deux ans d'efforts, visant à mettre les pratiques de l'association en conformité avec les critères, très précis, de la norme NF X 50-056, depuis le premier contact avec l'usager jusqu'à sa prise en charge effective, en passant par la rédaction du contrat, etc.

Pour autant, cette norme ne saurait masquer que l'ADIAM n'a pas attendu la loi 2002-2 pour engager une démarche qualité.

"Cela fait douze ans que nous travaillons avec des procédures", a en effet expliqué, au site des ASH, Betty Elkaïm, directrice de l'association, en ajoutant que son organisation s'est toujours distinguée parmi les plus innovantes.

"Dès septembre 1997, par exemple, nous avons ouvert une cellule d'écoute pour les proches et les familles de personnes dépendantes, bien avant que l'on ne parle d'aide aux aidants, comme aujourd'hui", a-t-elle évoqué, entre autres.

Les exigences de la certification

Mais pour être exigentes, ces pratiques ne correspondaient pas forcément aux demandes de l'AFAQ-AFNOR, d'où le recrutement nécessaire, en 2005, d'une "référente qualité" pour se mettre au diapason.

Ainsi réputée, sur la place de Paris, pour sa capacité à prendre en charge la grande dépendance, l'ADIAM revendique un objectif de prise en charge globale de la personne, en limitant au maximum le nombre d'intervenants, en outre réunis sur un même site pour faciliter les démarches, et ainsi permettre un suivi personnalisé répondant aux besoins de chacun.

Une philosophie de l'intervention qui puise ses racines dans l'histoire de l'association, créée en février 1965, au sein de la communauté juive, pour venir en aide aux rescapés de la Shoah, aux réfugiés d'Europe centrale et aux rapatriés d'Afrique du Nord.

Adossée aux valeurs humanistes du judaïsme, selon Betty Elkaïm, l'association est ainsi ouverte à tous par conviction ainsi que par obligation, puisqu'elle est financée à 98 % par des fonds publics.

Des crédits qui, malheureusement, "se réduisent comme peau de chagrin", et l'obligent à une "gestion d'entreprise" pour parvenir à boucler les comptes, sans renoncer à la dimension humaine et sociale de son action.

Un équilibre difficile à tenir, eu égard au coût élevé de la qualité, a souligné la directrice de l'ADIAM, et alors que les subventions restent au même niveau, quel que soit celui du service rendu.

L'ADIAM

L'ADIAM emploie 330 salariés, parmi lesquels se côtoient auxiliaires de vie, éducateurs spécialisés, conseillers en économie sociale et familiale (CESF), psychologues, juristes, infirmiers, etc., pour quelque 2 000 personnes aidées, tous services confondus, sur l'ensemble des arrondissements parisiens. Elle adhère à l'Union nationale de l'aide, des soins et des services aux domiciles (UNA), qui a signé, fin 2006, une convention de modernisation avec 15 de ses adhérents, dont l'ADIAM, le département de Paris et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA).


Source : www.ash.tm.fr

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